Alchimiser la Vie, un perpétuel apprentissage

« La Vie mettra des pierres sur ta route. A toi de voir si tu veux en faire des murs ou des ponts » Coluche

Certains évènements ou certaines relations interviennent parfois avec beaucoup de violence.

Tandis que les penseurs mettent leur mental au service de leurs émotions. Les bâtisseurs tentent d’utiliser les émotions et les traumatismes comme des moteurs pour matérialiser leurs pensées et ainsi faire jaillir d’une ruine le plus bel édifice.

Comment décidons-nous d'aborder un évènement ou bien une personne?

Il est parfois nécessaire de construire sa carapace tel ce mur de briques qui nous protège des autres ou d'une situation lorsqu'il est trop difficile de s'y confronter.

Ceci est parfois même vital et instinctif lorsque la peur nous prend au ventre et notre inconscient nous dit de fuir.

Il en est autrement quand ce mode de fonctionnement devient la règle, que les schémas répétitifs se succèdent en nous semblant hors contrôle.  Nous agissons alors souvent par mécanisme de défense dans l’extrême, tantôt en se réfugient dans le mutisme tantôt en rugissant à hauteur de notre inconfort.


Imaginons alors plusieurs muets et plusieurs rugissants dans une salle. A sa manière chacun empêche l'autre de pénétrer dans sa réalité, sa vérité... Alors tout ce qui se construira de ce point de départ sera tronqué, banquable et ne pourra pas convenir à l'un ou à l'autre et n’apportera aucune fondation stable à l’édifice.

Ceci est tout de même à relativiser dans la mesure où nous avons tous appris à enfiler certains masques selon l'environnement dans lequel nous nous trouvons.

Simplement sur le principe de base, notre carapace nous protège tout autant qu'elle filtre, plus ou moins densément, ce que nous percevons en nous limitant dans l'appréciation et le potentiel de ce que nous avons à vivre.

Construire des ponts permet une ouverture, une connexion, une expansion.

Nous n'atteignons pas forcément notre objectif si les piliers du pont ne permettent pas une construction solide mais nous acceptons d'être dans un mouvement positif.

Nous cessons de lutter contre le mouvement perpétuel de la vie et nous embrassons ce mouvement en lui donnant du sens.

Nous apprenons par la même occasion à mieux nous connaître en observant comment une situation extérieure vient à nous solliciter à l’intérieur et réveiller nos zones d’insécurité tout autant que notre force et notre puissance.  
Les difficultés comme une occasion de sans cesse redéfinir les règles du jeu. Se jouer de la Vie, l’éternel « apprentis-sâge ».
Un pas de côté, un regard transverse, une nouvelle perspective, un émerveillement. L’appel Ô changement !

Il n’est jamais trop tard pour répondre à l’appel du Cœur ! Envie d’échanger à ce sujet ou de déposer votre pensée,aller dans la section "Univers-Blog" puis " Je dépose mon idée".

Marie-Bellet
Publié le 01 juilet 2024

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